Au-delà des savoirs et des compétences techniques, la faculté attend aussi une posture, une manière d’être qui prépare à la réalité de la profession juridique.
Dès la première année, il est crucial de comprendre que le droit ne s’apprend pas en solitaire. C’est une science sociale, qui s’enrichit de l’échange, de la confrontation des idées, et de l’ouverture aux autres. L’université attend de l’étudiant qu’il s’implique, qu’il participe activement aux débats, qu’il développe une capacité à argumenter, mais aussi à écouter et à comprendre des points de vue différents. Cette interaction est essentielle, car elle permet de forger une vision nuancée, de s’approprier des concepts complexes en les confrontant à la réalité des autres.
L’étudiant en droit est également invité à développer une vision à long terme. Les études de droit ne se résument pas à la réussite des examens de fin d’année. Elles s’inscrivent dans un parcours plus large, celui de la construction d’une identité professionnelle.
Dès la L1, l’étudiant doit se projeter, commencer à réfléchir à son orientation, à ses ambitions, et aux différentes voies que le droit peut lui ouvrir. Cette capacité à se projeter, à se donner des objectifs, est un atout majeur pour avancer avec détermination et constance dans un cursus qui demande du temps et de la persévérance.
Il est également attendu que l’étudiant développe une certaine éthique. Le droit est avant tout une affaire de justice, d’équité. Les futurs juristes sont formés pour défendre des causes, représenter des intérêts, et parfois prendre des décisions qui auront un véritable impact sur la vie des autres. L’université cherche donc à inculquer dès le début une conscience éthique, une réflexion sur le rôle du droit dans la société, sur la responsabilité qui incombe à ceux qui en deviennent les praticiens. Cette dimension éthique est souvent abordée de manière implicite, à travers l’étude des grands arrêts, des principes fondateurs, des débats de société. Elle est néanmoins centrale, car elle doit guider l’étudiant dans la construction de son identité de juriste.
Enfin, l’université attend de l’étudiant qu’il soit capable de résilience. Les études de droit sont exigeantes, et la première année est souvent un choc pour ceux qui s’y engagent. Les échecs, les doutes, les remises en question font partie intégrante de ce parcours. L’étudiant doit apprendre à surmonter ces obstacles, à rebondir après une mauvaise note, à ne pas se décourager face à la complexité des matières. Cette résilience est une qualité précieuse, car elle forge la ténacité nécessaire pour aller au bout de ses ambitions.
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À L’Écurie 1134, nous comprenons ces attentes et les défis qu’elles représentent. Notre objectif est de vous soutenir dans cette construction de votre identité académique puis professionnelle, de vous donner les outils pour réussir dès la L1, et de vous guider sur un chemin qui vous permettra de vous distinguer. On se rencontre ?